La veille de la démolition de l’usine Valisère de Grenoble, je réalise une série d’une centaine de clichés très rapidement. Contrastes entre le luxe, valorisation de l’image de la femme, destruction et vandalisme aveugle. Des traces subsistent de la présence des ouvrières : affiches, calendriers, coupons de tissu. Les lettres du bureau de la direction s’échappent en une espèce de torrent... Ces photos seront montrées bien plus tard, en 2004 au musée de la Viscose à Echirolles en Isère.
Les clichés argentiques non retouchés seront retirés en numérique.